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Quand l'I.A rencontre l'ERP

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Quand l'I.A rencontre l'ERP

Les premières théories sur l’intelligence artificielle apparaissent en 1955.

La même année, le magazine Fortune lançait le classement annuel des 500 premières entreprises américaines. Aujourd’hui la moitié d’entre elles ont disparu faute d’avoir su prendre le virage de la révolution numérique.

Avec l’émergence de l’I.A dans tous les secteurs, les organisations sauront-elles s’adapter à cette nouvelle rupture technologique ? Et plus précisément, dans l’univers de l’ERP que peut-on en attendre ? 

Pour certains l’intelligence artificielle apparaît comme la

révolution technologique la plus importante de l’histoire.

Il est vrai qu’elle accroît les savoirs naturels des hommes,

repousse les limites de l’automatisation et bouscule

l’innovation dans l’ensemble de la société. Narendra Mulani,

responsable de l’intelligence appliquée chez Accenture précise

: "l’I.A n’est pas une technologie exponentielle, mais c’est

l’association de technologies d’I.A qui donne des résultats

exponentiels". Son essor s’appuie sur l’émergence du Big Data

et sur la puissance de traitement quasi infinie du Cloud

computing. L’I.A se présente donc davantage comme un

ensemble de technologies distinctes et évolutives, articulées

en quatre champs : la perception, la compréhension, l’action et

l’apprentissage. De nos jours, l’I.A est déjà largement à l’œuvre

dans notre vie quotidienne : Siri sur iPhones, Google Home,

chatbots, recommandations de musiques ou de films sur

plateformes…

Deux grands courants

Pour avoir une vision globale de la situation, revenons aux

origines où deux courants fondent l’évolution de l’intelligence

artificielle, l’I.A symbolique et l’I.A connexionniste. Longtemps

en rivalité intellectuelle, le second courant domine de nos jours,

explique Olivier Ezratty, consultant, auteur et conférencier,

spécialiste de l’innovation et des écosystèmes d’innovation.

Très tendance dans les années 80, l’I.A symbolique gère le

raisonnement formel et la logique. On la retrouve dans les

moteurs de règles et les systèmes experts. Elle est démontrable

car sa logique est décorticable. Pour autant, elle est nettement

en retrait depuis une quinzaine d’années. L’I.A connexionniste,

poursuit Olivier Ezratty, est incarnée par le machine learning,

les réseaux de neurones et le deep learning qui s’entraînent

à partir de données et sont des approches probabilistes.

Le courant connexionniste domine les avancées de l’I.A pour

l’analyse des données, le traitement du langage et des images.

On lui doit aussi les prémisses de raisonnement. Quant à l’I.A

généraliste, (AIG), elle est le prochain enjeu stratégique de la

recherche en I.A qui impose d’opérer la synthèse entre

symbolique et connexionniste. 

I.A faible et I.A forte

Pour aller plus loin, il faut noter que l’on distingue l’I.A faible de l’I.A forte. La première est construite autour d’algorithmes créés par l’homme. Elle repose sur le machine et le deep learning. Elle se concentre sur la réalisation de tâches précises via l’analyse de données existantes. L’I.A forte, toujours au stade expérimental, serait capable de supplanter le cerveau humain en étant dotée de conscience et d’esprit, capable même de ressentir des émotions. On est encore loin des mémorables robots à émotions intégrées tels que HAL* de "2001, l’Odyssée de l’Espace" de Kubrick (1968) ou David dans "A.I" de Spielberg (2001). "On a construit des systèmes capables de reconnaître des chats avec un taux de réussite de 95% en leur fournissant 100 000 images de l’animal. Mais un enfant n’a besoin que de deux images de chat pour en identifier un toute sa vie, avec un taux de réussite de 100%", pointe Luc Julia, le co-créateur de Siri. Pour autant, l’I.A est bel et bien là. Elle rend des services dans tous les secteurs, de l’environnement à la défense, en passant par la santé et l’éducation. Des dérives sont possibles, c’est entendu. Aussi, trouver le chemin entre diabolisation liberticide et optimisme technologique béat se fera à l’aulne des usages qui seront faits de cette technologie. 

Et l’ERP dans tout ça ? 

D’ores et déjà, dans le monde de l’entreprise, tout le monde

s’accorde à reconnaître que I.A et ERP ont tout pour s’entendre.

75% de dirigeants affirment qu’ils implémenteront l’I.A dans les

trois ans. Dans l’entreprise, la vocation de l’I.A est d’étendre la

capacité des machines à traiter des tâches pour lesquelles

l’intelligence de l’homme est requise. Son application est

illustrée dans le machine learning, nommé aussi auto-apprentissage. La machine se base sur des similitudes pour

reconnaître un objet ou le différencier des autres. Grâce à l’I.A,

les machines étendent leurs capacités à l’automatisation de

tâches de plus en plus  complexes et nécessitent de

moins en moins de validation par les individus. Dans ce sens,

l’ERP dispose de tous les éléments nécessaires à l’auto-apprentissage comme l’historique des données, la traçabilité

sur les modélisations et les modélisations des processus des

tâches.

Augmenté de l’I.A, l’ERP est en mesure d’apporter aux

collaborateurs beaucoup plus de facilités et de fluidité dans les

différents process. Sur des tâches répétitives, grâce au machine

learning, le logiciel sera à même de prendre la bonne décision

à chaque fois. Davantage de temps sera donc laissé aux

collaborateurs pour se consacrer à des travaux plus

stratégiques. Supprimant les tâches répétitives, chronophages

et à faible valeur ajoutée, l’ERP allié à l’I.A détectera aussi les

processus inefficaces.

Elle pourra suggérer des solutions pour les améliorer et réduire

les coûts. L’I.A autorisera aussi des diagnostics prédictifs, pour

minimiser le gaspillage des ressources, faciliter toutes les

projections et aider à la meilleure adaptation des organisations.

De la théorie des quantas à la réalité du quantique, il n'y a plus qu'un pas

Parmi les changements attendus pour l’ERP avec l’I.A, la

centralisation des données de manière optimisée revient

régulièrement. Gage de flexibilité, on évoque ces capteurs qui,

placés au bon endroit, seront à même de récolter tous types de

données en temps réel pour les réinjecter directement dans les

bases de données de l’ERP. 

En matière de survenue d’incidents, l’I.A permettra la mise en

place d’alertes capables d’analyser l’impact potentiel de

l’événement sur l’activité immédiate ou future de l’entreprise.

Dans le domaine de la sécurité informatique, les ERP

intelligents, dotés de reconnaissance faciale ou vocale seront

en mesure d’éviter que n’importe qui accède aux données non

autorisées. 

Pour ce qui est des modules ERP, on peut s’attendre aussi aux

effets notables de l’intelligence artificielle. Pour les RH,

l’automatisation des tâches répétitives générera des gains de

temps notoires sur les processus de paie et de recrutement.

Du temps gagné attendu encore avec la prise en charge du

sourcing et du tri des candidatures. Nourrie de toutes les

informations possibles, la machine pourra scanner et croiser

des millions de données pour sélectionner les meilleurs

candidats. Avec l’I.A, les bases de données pourront également

s’auto-nettoyer de toutes données superflues.

Incontournable futur digital 

L’intelligence artificielle dans l’ERP offre davantage de

perspectives de connaissances, de performance et

d’automatisation à l’entreprise. Dans une optique

d’optimisation des processus métiers, tous les services seront

concernés : achats, vente, marketing, logistique et bien

entendu, finance. Pour leur part, les ERP finance doivent

intégrer des données de nature et de granularité très diverses,

mais aussi et surtout les rendre exploitables par des métiers de

plus en plus exigeants en termes d’efficacité opérationnelle et

de capacité d’analyse. Quand les éditeurs enrichissent leurs

ERP de fonctionnalités de type RPA (robotic process

automation) et de AI/machine learning, il n’y a plus de doute à

avoir, la finance du futur sera digitale. Pour autant, il reste des

réticences, notamment face à la perte de lien humain inhérent

à la perspective d’une automatisation totale des systèmes ERP.

De la théorie des quantas à la réalité du quantique, il n'y a plus qu'un pas

Quoi qu’il arrive, la progression très nette de l’I.A dans

l’entreprise est réelle. L’étude menée par le Boston Consulting

Group et la MIT Sloan Management Review sur 3000 managers,

cadres et chercheurs issus d’organisations et d’entreprises dont

le chiffre d’affaires dépasse 100 millions de dollars est éclairante.

Parmi eux, 57% déclarent utiliser l’IA. Cette proportion est en

nette hausse, puisqu’elle était de 44% en 2018. En clair, la part

croissante de l’intelligence artificielle va mener l’entreprise à

des évolutions bien réelles. Pour ce qui est de l’ERP, le terrain

est fertile puisque au-delà de l’automatisation des process et

des diagnostics prédictifs pour une meilleure gestion des

ressources l’I.A ouvre vers une expérience utilisateur nettement

améliorée. 

(*) HAL 9000. Certains observateurs ont remarqué que ce nom est

composé des lettres qui dans l’alphabet précèdent celles-ci : I, B, M.

Pour l’auteur A.C. Clarke et le réalisateur, c’est involontaire. HAL est l'acronyme de “Heuristically programmed ALgorithmic computer”.

Dans la VF, HAL 9000 devient CARL 500 pour “Cerveau Analytique de

Recherche et de Liaison”. 

Sources : datascientest.com, accenture.com, figarovox/tribune, journaldugeek.com, oezratty.net/opinions libres, insuranceblog.accenture.com, FitnetManager.com, pegase-caraibe.com, geniuserp.com, archipelia.com, Wikipédia.

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Plus court, plus vite

Les premières théories sur l’intelligence artificielle apparaissent en 1955. La même année, le magazine Fortune lançait le classement annuel des 500 premières entreprises américaines. Aujourd’hui la moitié d’entre elles ont disparu faute d’avoir su prendre le virage de la révolution numérique. Avec l’émergence de l’I.A dans tous les secteurs, les organisations sauront-elles s’adapter à cette nouvelle rupture technologique ? Et plus précisément, dans l’univers de l’ERP que peut-on en attendre ? 

Pour certains l’intelligence artificielle apparaît comme la révolution technologique la plus importante de l’histoire. Il est vrai qu’elle accroît les savoirs naturels des hommes, repousse les limites de l’automatisation et bouscule l’innovation dans l’ensemble de la société. Narendra Mulani, responsable de l’intelligence appliquée chez Accenture précise : "l’I.A n’est pas une technologie exponentielle, mais c’est l’association de technologies d’I.A qui donne des résultats exponentiels". Son essor s’appuie sur l’émergence du Big Data et sur la puissance de traitement quasi infinie du Cloud computing. L’I.A se présente donc davantage comme un ensemble de technologies distinctes et évolutives, articulées en quatre champs : la perception, la compréhension, l’action et l’apprentissage. De nos jours, l’I.A est déjà largement à l’œuvre dans notre vie quotidienne : Siri sur iPhones, Google Home, chatbots, recommandations de musiques ou de films sur plateformes…

A tel point d’ailleurs qu’il ne le quittera qu’à l’âge de trente-trois ans. Son père lui explique

que pour être tranquille dans la vie, il faut être sérieux. Il l’est. Mais à l’orée de la seconde,

la motivation décline. Un conseiller le remotive en lui parlant d’un BEP de comptabilité.

Obtenu brillamment, il rattrape sa route vers un bac G2 où la compta est reine.

Les résultats sont bons. On conseille à Michel de s’orienter vers de longues études.

Mais lui préfère un parcours plus court pour entrer plus vite dans la vie active.

Sa décision est prise, ce sera un BTS. Il enchaîne ensuite sur une maîtrise de gestion.

Comptable en uniforme

Deux grands courants

Pour avoir une vision globale de la situation, revenons aux origines où deux courants fondent l’évolution de l’intelligence artificielle, l’I.A symbolique et l’I.A connexionniste. Longtemps en rivalité intellectuelle, le second courant domine de nos jours, explique Olivier Ezratty, consultant, auteur et conférencier, spécialiste de l’innovation et des écosystèmes d’innovation. Très tendance dans les années 80, l’I.A symbolique gère le raisonnement formel et la logique. On la retrouve dans les moteurs de règles et les systèmes experts. Elle est démontrable car sa logique est décorticable. Pour autant, elle est nettement en retrait depuis une quinzaine d’années. L’I.A connexionniste, poursuit Olivier Ezratty, est incarnée par le machine learning, les réseaux de neurones et le deep learning qui s’entraînent à partir de données et sont des approches probabilistes. Le courant connexionniste domine les avancées de l’I.A pour l’analyse des données, le traitement du langage et des images. On lui doit aussi les prémisses de raisonnement. Quant à l’I.A généraliste, (AIG), elle est le prochain enjeu stratégique de la recherche en I.A qui impose d’opérer la synthèse entre symbolique et connexionniste. 

Et puis il a aussi des contraintes, notamment celles du service militaire "Pendant dix mois, à Montauban puis Vincennes" reprend Michel. Là, il endosse l’uniforme du comptable pour

s’occuper de la solde du contingent. "J’étais chanceux avec ce poste tranquille après des classes plus rugueuses", précise-t-il. Juste après l’armée, la chance l’attend encore dans une agence d’intérim. On lui propose de remplacer au poste de comptable une collaboratrice qui s’est cassée la jambe. "En fait, le PMU me met le pied à l’étrier", s’amuse Michel. Il y restera trois ans. Puis d’autres horizons s’ouvrent à lui. Notamment publicitaires chez Publicis Conseil.

Des sociétés de services l’accueillent. Jusqu’à Kaba. Ce spécialiste des portes coulissantes lui ouvre les siennes. "Souhaitant renouveler leur système d’information, ils avaient besoin de mon expérience pour être accompagnés dans ce changement". Les solutions du marché ne plaisent pas à Michel. C’est alors que des consultants de Navision viennent le voir. Leur offre plait au Directeur comptable de Michel et l’implémentation est mise place avec succès. Michel ayant découvert le métier de consultant est tenté par l’activité. Intéressé par la compétence comptable de Michel, Navision lui propose de le former au consulting.

Puis Michel entre chez Colombus, intégrateur AX. Les projets s’enchaînent, spécialement

chez Saint-Gobain Glass. Ensuite, il entre chez Avanade et quelques années plus tard

il intègre l’ESN Viseo. 

Premiers contacts

Deux ans après, Flexmind le contacte avec un argument décisif : "Ici tu n’auras pas une kyrielle de projets mais un seul, important et captivant". C’est ainsi que Michel démarre en 2012 sur le projet Geodis et fait la connaissance de nombre de ses collègues d’aujourd’hui. En 2017, il quitte le salariat pour le statut d’indépendant et opère pour le groupe Saur. "Pendant ce temps, Geodis s’était séparé de Flexmind pour rejoindre FiveForty°. Jonathan m’appelle pour me proposer de reprendre en sous-traitant sur Geodis en conservant mon nouveau statut", résume le consultant finance Dynamics. 

 "De toute façon, quand Jonathan a voulu monter sa structure, je n’ai pas hésité une seule seconde". Celui que la chance n’a jamais lâché précise : "Ici, on ne sent pas le poids de la structure, l’aspect famille est palpable. Ce lien social ajouté à la diversité des clients, c’est ce qui donne envie de bosser avec eux".°

I.A faible et I.A forte

Pour aller plus loin, il faut noter que l’on distingue l’I.A faible de l’I.A forte. La première est construite autour d’algorithmes créés par l’homme. Elle repose sur le machine et le deep learning. Elle se concentre sur la réalisation de tâches précises via l’analyse de données existantes. L’I.A forte, toujours au stade expérimental, serait capable de supplanter le cerveau humain en étant dotée de conscience et d’esprit, capable même de ressentir des émotions. On est encore loin des mémorables robots à émotions intégrées tels que HAL* de "2001, l’Odyssée de l’Espace" de Kubrick (1968) ou David dans "A.I" de Spielberg (2001). "On a construit des systèmes capables de reconnaître des chats avec un taux de réussite de 95% en leur fournissant 100 000 images de l’animal. Mais un enfant n’a besoin que de deux images de chat pour en identifier un toute sa vie, avec un taux de réussite de 100%", pointe Luc Julia, le co-créateur de Siri. Pour autant, l’I.A est bel et bien là. Elle rend des services dans tous les secteurs, de l’environnement à la défense, en passant par la santé et l’éducation. Des dérives sont possibles, c’est entendu. Aussi, trouver le chemin entre diabolisation liberticide et optimisme technologique béat se fera à l’aulne des usages qui seront faits de cette technologie. 

Et l’ERP dans tout ça ? 

D’ores et déjà, dans le monde de l’entreprise, tout le monde s’accorde à reconnaître que I.A et ERP ont tout pour s’entendre. 75% de dirigeants affirment qu’ils implémenteront l’I.A dans les trois ans. Dans l’entreprise, la vocation de l’I.A est d’étendre la capacité des machines à traiter des tâches pour lesquelles l’intelligence de l’homme est requise. Son application est illustrée dans le machine learning, nommé aussi auto-apprentissage. La machine se base sur des similitudes pour reconnaître un objet ou le différencier des autres. Grâce à l’I.A, les machines étendent leurs capacités à l’automatisation de tâches de plus en plus complexes et nécessitent de moins en moins de validation par les individus. Dans ce sens, l’ERP dispose de tous les éléments nécessaires à l’auto-apprentissage comme l’historique des données, la traçabilité sur les modélisations et les modélisations des processus des tâches.

Augmenté de l’I.A, l’ERP est en mesure d’apporter aux collaborateurs beaucoup plus de facilités et de fluidité dans les différents process. Sur des tâches répétitives, grâce au machine learning, le logiciel sera à même de prendre la bonne décision à chaque fois. Davantage de temps sera donc laissé aux collaborateurs pour se consacrer à des travaux plus stratégiques. Supprimant les tâches répétitives, chronophages et à faible valeur ajoutée, l’ERP allié à l’I.A détectera aussi les processus inefficaces. Elle pourra suggérer des solutions pour les améliorer et réduire les coûts. L’I.A autorisera aussi des diagnostics prédictifs, pour minimiser le gaspillage des ressources, faciliter toutes les projections et aider à la meilleure adaptation des organisations. 

De la théorie des quantas à la réalité du quantique, il n'y a plus qu'un pas

Parmi les changements attendus pour l’ERP avec l’I.A, la centralisation des données de manière optimisée revient régulièrement. Gage de flexibilité, on évoque ces capteurs qui, placés au bon endroit, seront à même de récolter tous types de données en temps réel pour les réinjecter directement dans les bases de données de l’ERP. 

En matière de survenue d’incidents, l’I.A permettra la mise en place d’alertes capables d’analyser l’impact potentiel de l’événement sur l’activité immédiate ou future de l’entreprise. Dans le domaine de la sécurité informatique, les ERP intelligents, dotés de reconnaissance faciale ou vocale seront en mesure d’éviter que n’importe qui accède aux données non autorisées. 

Pour ce qui est des modules ERP, on peut s’attendre aussi aux effets notables de l’intelligence artificielle. Pour les RH, l’automatisation des tâches répétitives générera des gains de temps notoires sur les processus de paie et de recrutement. Du temps gagné attendu encore avec la prise en charge du sourcing et du tri des candidatures. Nourrie de toutes les informations possibles, la machine pourra scanner et croiser des millions de données pour sélectionner les meilleurs candidats. Avec l’I.A, les bases de données pourront également s’auto-nettoyer de toutes données superflues.

Incontournable futur digital 

L’intelligence artificielle dans l’ERP offre davantage de perspectives de connaissances, de performance et d’automatisation à l’entreprise. Dans une optique d’optimisation des processus métiers, tous les services seront concernés : achats, vente, marketing, logistique et bien entendu, finance. Pour leur part, les ERP finance doivent intégrer des données de nature et de granularité très diverses, mais aussi et surtout les rendre exploitables par des métiers de plus en plus exigeants en termes d’efficacité opérationnelle et de capacité d’analyse. Quand les éditeurs enrichissent leurs ERP de fonctionnalités de type RPA (robotic process automation) et de AI/machine learning, il n’y a plus de doute à avoir, la finance du futur sera digitale. Pour autant, il reste des réticences, notamment face à la perte de lien humain inhérent à la perspective d’une automatisation totale des systèmes ERP. 

De la théorie des quantas à la réalité du quantique, il n'y a plus qu'un pas

Quoi qu’il arrive, la progression très nette de l’I.A dans l’entreprise est réelle. L’étude menée par le Boston Consulting Group et la MIT Sloan Management Review sur 3000 managers, cadres et chercheurs issus d’organisations et d’entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 100 millions de dollars est éclairante. Parmi eux, 57% déclarent utiliser l’IA. Cette proportion est en nette hausse, puisqu’elle était de 44% en 2018. En clair, la part croissante de l’intelligence artificielle va mener l’entreprise à des évolutions bien réelles. Pour ce qui est de l’ERP, le terrain est fertile puisque au-delà de l’automatisation des process et des diagnostics prédictifs pour une meilleure gestion des ressources l’I.A ouvre vers une expérience utilisateur nettement améliorée. 

(*) HAL 9000. Certains observateurs ont remarqué que ce nom est composé des lettres qui dans l’alphabet précèdent celles-ci : I, B, M. Pour l’auteur A.C. Clarke et le réalisateur, c’est involontaire. HAL est l'acronyme de “Heuristically programmed ALgorithmic computer”. Dans la VF, HAL 9000 devient CARL 500 pour “Cerveau Analytique de Recherche et de Liaison”. 

Sources : datascientest.com, accenture.com, figarovox/tribune, journaldugeek.com, oezratty.net/opinions libres, insuranceblog.accenture.com, FitnetManager.com, pegase-caraibe.com, geniuserp.com, archipelia.com, Wikipédia.

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